Les moyens d’exprimer l’intensité dans les langues ont été décrits de diff´erentes manières dans de nombreux travaux. Dans cet article, nous nous basons sur la proposition de Kleiber, qu’il faut distinguer l’intensité comprise comme une détermination quantitative d’une propriété et l’intensité comprise comme étant elle-même une propriété, laquelle est au coeur de nos réflexions. Cette intensité-propriété est caractéristique, selon Kleiber, pour quatre groupes de mots désignant : sensations physiques, phénomènes atmosphériques, affects et activités. En construisant les mots appartenant à ces quatre groupes avec les prédicats quantitatifs à polarité négative (affaiblir, baisser, diminuer, faiblir, tomber), nous pouvons constater que les prédicats sélectionnés se lient le plus facilement avec les mots désignant les affects et les sensations physiques, et le moins avec les noms des activités. La modification par prédicat quantitatif permet de répartir d’une autre manière les mots appartenant à quatre groupes distingués par Kleiber.
EN
Markers of intensity have been described differently in different works. This paper is based on Kleiber’s (2013) idea that intensity defined as the quantitative determination of the feature should be distinguished from intensity conceived as a feature in itself. This intensity-property is characteristic, according to Kleiber, of four groups of words: physical sensations, meteorological phenomena, feelings and actions. Combining the words belonging to these four groups with quantitative predicates (affaiblir, baisser, diminuer, faiblir, tomber), which introduce a negative polarity, shows that the selected predicates combine the easiest with words designating feelings and physical sensations, and the least with those which name actions. The connectivity of selected predicates can help reclassify the groups of words selected by Kleiber.
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