Chez Lenormand, la représentation de l’Afrique ne relève en rien de l’engouement passager ou de l’effet de mode. L’Autre, le colonisé, le renvoie presque douloureusement à sa position de Français colonisateur de métropole. Si son regard est fait de distance fascinée, de curiosité, de préjugés et de mauvaise conscience, quelle image son théâtre donne-t-il de l’Arabe, du Touareg ou du métis ? Est-il un personnage « exotique » ? Et surtout, quel sens donner à l’« exotisme » dans l’œuvre de Lenormand, notion qui a nourri d’importants débats littéraires et extralittéraires, et qui fait l’objet d’une réévaluation au XXe siècle ?
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