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A psychoanalysis of polis. A reason for studies on spacious political practices
La psychanalyse polis. Contribution aux recherches sur les pratiques politiques en espaces
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The article makes an attempt to show how the birth of modernity is connected in Europe with the development of towns, and constitution of a certain model of awareness that is political in reality, that is, grounded in affective and ideological relations where the town and its internal dynamics are an image. Using analyses by Charles Baudelaire and Walter Benjamin, I claim that the town constructs a modern and de-centred subjectivity. I would particularly like to ponder over the possibility of applying a psychoanalytical method to the interpretation of this “unconscious polis” (through e.g. “spatial analysis” referred to as such by E.W. Soja) What I concentrate on is above all a wide series of phenomena covering practices of an every-day life, artistic interferences as well as collective actions. As a result of covering them, just like symptoms, with a notional web worked out by Freud and Lacan, the very phenomena reveal a fundamental political basis whose discovery allows for a better understanding of the nature and reasons of the phenomena accompanying us in a local life, such as alienation, panopticism or street-art. The appropriateness of these phenomena can be understood, as I try to show, analysing this Benjamin’s dream, dreamt by a contemporary town, a dream about the community, that can be read as utopia. Accepting this utopia as salutary or damned is a fundamentally political gesture.
Dans l’article l’auteur cherche à démontrer de quelle façon la naissance de la modernité est liée en Europe avec le développement des villes et la constitution d’un certain modèle de conscience, en fait politique, c’est-à-dire défini, dans des relations affectives et idéologiques, dont la ville et sa dynamique intérieure sont l’image. En s’appuyant sur les analyses de Charles Baudelaire et Walter Benjamin, l’auteur affirme que la ville construit une subjectivité moderne et décentralisée. Il réfléchit sur la possibilité d’appliquer la méthode psychanalytique à l’interprétation du « polis inconscient » (à travers, par exemple, « l’espacanalyse », comme le dit E.W. Soja). Il se concentre avant tout sur un large éventail de phénomènes embrassant les pratiques de la vie quotidienne, des interventions artistiques et des actions collectives. À la suite de l’application sur elles, comme sur les symptômes, de la grille conceptuelle élaborée par Freud et Lacan, ces phénomènes révèlent une fondamentale base politique, dont la découverte permet de comprendre mieux la nature et les causes des phénomènes qui nous accompagnent dans la vie citadine, comme aliénation, panoptisme et street art. Il est possible, selon l’auteur, de comprendre la détermination de ces phénomènes, en analysant le songe de Benjamin, rêvé par la ville moderne – un rêve sur la communauté, qui peut être interprété comme utopie ; la classification de cette utopie comme salvatrice ou maudite est un geste fondamentalement politique.
Słowa kluczowe
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Numer
Strony
129-143
Opis fizyczny
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- Uniwersytet Warszawski, slaskiestudiapolonistyczne@us.edu.pl
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Typ dokumentu
Bibliografia
Identyfikatory
ISSN
0208-6336
Identyfikator YADDA
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